Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquente chez les femmes. En Suisse, environ 6 200 femmes sont diagnostiquées chaque année d’un cancer du sein. Environ une femme sur cinq s'adresse à un centre du sein Hirslanden.
Au mois d’octobre, Hirslanden se pare de rose et attire l’attention sur l’importance de la prévention, du dépistage précoce et du traitement du cancer du sein grâce à de nombreuses actions et événements.
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DÉPISTAGE PRÉCOCE
Le risque individuel de développer un cancer du sein peut être calculé de manière standardisée en 5 étapes permettant un dépistage personnalisé.
En savoir plus sur la procédure :
THÉRAPIE ET TRAITEMENT
Le traitement du cancer du sein est interdisciplinaire et repose sur différentes options thérapeutiques. Les spécialistes de différentes disciplines définissent ensemble pour chaque patiente la forme et l'ordre dans lesquels les traitements doivent être combinés. Les plans de traitement sur mesure sont élaborés lors des Tumor Boards hebdomadaires. Les spécialistes s'appuient sur les connaissances scientifiques et les directives de traitement les plus récentes.
Chimiothérapie
Les agents chimiothérapeutiques sont des médicaments qui agissent dans le métabolisme des cellules cancéreuses. Ils tuent directement les cellules cancéreuses ou freinent leur croissance. On les appelle des cytostatiques. Il existe plus de cent différents cytostatiques utilisés individuellement en fonction du cancer et du stade de la maladie.
Certains types de cancer, tels que la leucémie ou le lymphome, sont traités en premier lieu par des agents chimiothérapeutiques. Pour d'autres maladies cancéreuses, comme le cancer des poumons, du sein ou de l'intestin, on a recours à la chimiothérapie après une opération ou une radiothérapie. Dans ce cas, on parle de chimiothérapie adjuvante. Les agents chimiothérapeutiques peuvent provoquer des effets secondaires tels que des nausées ou vomissements. C'est pourquoi les patientes et les patients reçoivent souvent en même temps que la chimiothérapie un médicament qui aide à lutter contre les nausées.
Traitement antihormonal
Dans de nombreux cas, la croissance du cancer du sein est stimulée par les hormones féminines œstrogène et/ou progestérone. Ce processus intervient par l'intermédiaire des récepteurs hormonaux des tumeurs sur lesquelles les hormones se fixent. Une analyse tissulaire permet de déterminer si une tumeur présente ces récepteurs et si elle est par conséquent positive aux récepteurs hormonaux. Le traitement antihormonal (également appelé traitement endocrinien) exploite la dépendance hormonale de nombreuses tumeurs mammaires, soit en bloquant les récepteurs hormonaux de la tumeur, soit en empêchant la production d'hormones féminines par l'organisme.
Le traitement antihormonal est généralement utilisé en tant que traitement complémentaire après une opération et, le cas échéant, après d'autres traitements, par exemple une chimiothérapie. L'objectif du traitement antihormonal est de réduire le risque de rechute. Il implique généralement la prise quotidienne d'un comprimé sur une période de plusieurs années. Parmi les effets secondaires possibles, on peut citer les bouffées de chaleur ainsi que les troubles osseux, musculaires et articulaires. Le soulagement de ces effets secondaires fait partie du suivi du cancer du sein.
Traitement par anticorps (immunothérapie)
Le traitement par anticorps est un traitement relativement nouveau et est généralement associé à une chimiothérapie. Comme il ne combat que les cellules tumorales et épargne les tissus sains, il fait partie des traitements ciblés. Ces traitements s'attaquent aux caractéristiques d'une tumeur qui favorisent sa croissance. Dans le cas d'un type de cancer du sein particulier, cette caractéristique se traduit par une forte présence du récepteur de facteur de croissance HER2 sur les cellules tumorales. Ce récepteur permet de transmettre des signaux de croissance à la cellule.
Une forte densité de HER2 concerne près de 20 % des tumeurs mammaires et s'accompagne d'une évolution agressive de la maladie. Des anticorps qui se fixent au récepteur HER2 et le bloquent ont été mis au point pour traiter ce type de cancer du sein. Les signaux de croissance cessent alors d'être transmis, ce qui ralentit la croissance tumorale. Parallèlement, les anticorps renforcent l'effet de la chimiothérapie et stimulent les défenses immunitaires de l'organisme contre les cellules tumorales. C'est pourquoi le traitement par anticorps fait également partie des immunothérapies. Il repose sur une perfusion mensuelle et dure 12 mois.
Opération
Le pilier central du traitement du cancer du sein est généralement le traitement chirurgical. L'objectif principal est l'ablation de la totalité de la tumeur. Jusqu'aux années 1990, l'intervention chirurgicale typique consistait en l'ablation complète de la poitrine (mastectomie). Depuis cette époque, la procédure a été profondément modifiée.
Près de deux opérations sur trois peuvent aujourd'hui être pratiquées en préservant le sein. En fonction de la taille et de la localisation de la tumeur ainsi que de la taille du sein, une ablation complète du sein peut toutefois encore être nécessaire aujourd'hui. Une telle intervention chirurgicale est en outre pratiquée lorsqu'une patiente le souhaite expressément. Cela vaut bien sûr aussi pour la chirurgie plastique reconstructrice du sein, directement après l'ablation du sein ou à un stade ultérieur. Les possibilités vont des prothèses en silicone à la reconstruction du sein avec les propres tissus de la patiente. Une opération du cancer du sein comprend également l'ablation des ganglions lymphatiques sous les aisselles, car c'est là que les cellules tumorales se propagent en premier. Aujourd'hui, il n'est généralement plus nécessaire de retirer l'ensemble des ganglions lymphatiques.
Radiothérapie
Même après l'ablation complète d'une tumeur mammaire maligne, des cellules tumorales microscopiques qui échappent à l'œil du chirurgien peuvent encore être présentes. Ces cellules sont capables de provoquer une récidive de la maladie, soit localement, soit dans un autre endroit du corps.
C'est la raison pour laquelle une radiothérapie est souvent recommandée comme étape supplémentaire du traitement après une opération. Aujourd'hui, on n'utilise quasiment que des accélérateurs dits linéaires qui bombardent les cellules cancéreuses de minuscules particules. En règle générale, le traitement dure cinq à six semaines. Au cours de cette période, la patiente se rend à la clinique plusieurs fois par semaine pour subir une irradiation de l'ensemble du sein. Une radiothérapie supplémentaire de l'ancienne région tumorale avec une dose élevée (boost) peut parfois suivre, car c'est là que le risque de récidive est le plus élevé. La radiothérapie est planifiée et pratiquée par des spécialistes, les radio-oncologues.
Traitements complémentaires
Le traitement du cancer du sein a beaucoup progressé au cours des dernières années. Toutefois, dans de nombreux cas, il demeure un processus de longue haleine. Les symptômes de la maladie s'accompagnent souvent des effets secondaires liés aux traitements, comme la fatigue, les altérations de l'image corporelle, les difficultés alimentaires ou les problèmes psychiques. C'est pourquoi les patientes atteintes de cancer du sein ont accès à une vaste gamme de traitements médicaux complémentaires et de prestations non médicales, qui ont en commun de viser à améliorer la qualité de vie des femmes concernées en soulageant leurs troubles liés à la maladie et au traitement et en renforçant leur capacité de performance.
L'offre comprend notamment le traitement de la douleur, la physiothérapie, la médecine complémentaire, le conseil en nutrition, la psycho-oncologie, le conseil social, les soins intégratifs et la thérapie sexuelle. Des mesures intégratives telles que le yoga et la thérapie basée sur la pleine conscience, la musicothérapie et la danse-thérapie peuvent également être mises en place. Lors de l'élaboration d'un programme adapté à leurs besoins individuels, les patientes atteintes d'un cancer du sein sont conseillées par des spécialistes expérimentés.
Cancer du sein:
Le saviez-vous…?
Pour procéder soi-même à la palpation des seins, le meilleur moment est environ deux à trois jours après le début des règles.
Le risque de développer un cancer du sein augmente après la ménopause. Près d’un cinquième des patientes diagnostiquées avec un cancer sont âgées de moins de 50 ans.
D’un point de vue statistique, une femme sur huit en Suisse développe un cancer du sein.
Cinq à dix pour cent de tous les nouveaux cas de cancer du sein sont héréditaires. Le risque individuel et familial peut être déterminé par un test génétique.
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