Nos cliniques sont composées d'une multitude de métiers, tous essentiels au bien-être de nos patients. Dans cette série de portraits, nous vous invitons à découvrir plusieurs parcours de collaboratrices et collaborateurs qui incarnent la diversité de nos compétences. Cette page est mise à jour régulièrement afin de vous présenter une sélection de métiers qui font partie de nos cliniques.

Technicien en radiologie médicale (TRM)

Gabriel Bartoli

Gabriel Bartoli

Après avoir effectué son stage de fin de formation chez Hirslanden Clinique Bois-Cerf en 2020, cette 1ère expérience professionnelle a conquis Gabriel ! 3 ans plus tard, le voilà toujours au sein de notre équipe de radiologie.

Pour lui, le métier de TRM est un savant mélange d'humanité et de technique. Il faut savoir mettre les patients en confiance, soutenir l'équipe de médecins radiologues, bref, être polyvalent. C'est cet équilibre entre les aspects psychologiques et techniques du métier qui lui ont donné envie de faire ce travail.

"Ce que beaucoup de personnes ignorent, c'est que les TRM tissent de vrais liens avec les patients. On a tendance à nous imaginer toujours derrière notre écran, mais nous sommes en fait en continu à leurs côtés ! Les TRM posent d'ailleurs plus de voies veineuses que certaines équipes infirmières et font de nombreuses interventions thérapeutiques comme des infiltrations, des vertébroplasties, etc.".

Le travail de Gabriel ne se limite donc pas au diagnostic radiologique, il est aussi en grande partie thérapeutique. C'est cet aspect-là, soigner, apporter son soutien aux personnes qui en ont besoin, qui donne tout son sens au métier pour Gabriel. Son empathie naturelle l'a tout de suite aidé à se rendre utile dans les soins prodigués.

"J'apprécie beaucoup le côté dynamique du métier de TRM. Chaque journée est différente, on rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux patients, on continue à se former, on ne connaît vraiment pas la routine." Parmi ses souvenirs les plus marquants, Gabriel se rappelle d'une patiente stressée à qui il a tenu la main durant tout l'examen radiologique, jusqu'à ce que la sienne devienne bleue. Pour la faire penser à autre chose, ils ont discuté de tout et de rien. Le lendemain matin, il a la surprise de la revoir à la clinique alors qu'elle lui apporte une spécialité locale fribourgeoise pour lui exprimer sa gratitude.

Avec Gabriel, nos patientes et patients de la radiologie sont entre de bonnes mains !

Infirmier expert en soins intensifs

Dominique Bazin

Dominique Bazin

Arrivé à Lausanne pour un contrat qui devait durer 3 mois, le CDD de Dominique s'est vite transformé en CDI. 5 ans plus tard le voilà toujours en poste aux soins intensifs.

En plus de son rôle d'infirmier, Dominique est aujourd'hui aussi praticien formateur. Il participe à l'intégration des nouveaux collaborateurs et des étudiants, et à la formation des infirmiers suite à leur spécialisation post diplôme en soins intensifs.

"Le métier d'infirmier ne consiste pas à exécuter. Il y a, par exemple, aussi ce côté "coulisses" avec notamment l'information aux patients. Nous sommes le 1er maillon pour leur expliquer comment va se passer la suite. C'est un métier où l'on débriefe et échange beaucoup, entre nous et avec les médecins. Cela permet de rester opérationnels et d'être le plus efficace possible pour les fois suivantes."

Pour Dominique, deux piliers forment la base de ce métier : le savoir-faire et le savoir-être. "Il y a besoin à la fois de maîtriser des gestes techniques mais aussi de savoir gérer son stress et travailler en équipe.". Car même pour des infirmiers habitués aux urgences vitales, le stress peut être présent. "Le plus important ce n'est pas de ne jamais être stressé, mais de savoir gérer son stress pour le transformer en positif !".

Toutes ces compétences, Dominique les a acquises au fil des années, étant infirmier depuis 27 ans. Lorsqu'il nous parle des moments forts qu'il a vécu, son souvenir le plus marquant est clair. "Lors de la 1ère vague de Covid-19, nous avons transformé le service en moins de 24 heures dans un contexte totalement inconnu ! C'était très impressionnant de voir la rapidité avec laquelle il a fallu s'adapter."

Si le service n'a pas été touché immédiatement, tout est ensuite allé très vite. "Au début il y avait une frustration de ne pas participer. On voyait que le virus allait arriver chez nous, il était présent dans les pays voisins, puis au CHUV, et malgré la peur c'était dur de ne pas pouvoir contribuer. Avec des collègues nous nous sommes même posé la question de rentrer en France pour aller aider. Et puis finalement, nous avons eu notre rôle à jouer".

Cette phase a toutefois permis au service de bien se préparer et de resserrer les liens, pour créer une équipe très soudée, au sein de la Clinique comme en dehors !

Assistante administrative aux admissions

1-22

Phantip Staub

En poste à la réception de Hirslanden Clinique Bois-Cerf, Phantip fait partie de l'équipe qui représente le 1er contact pour les patient·e·s et les visiteur·euse·s. Après avoir travaillé plusieurs années dans le secteur de l'aviation, comme hôtesse de l'air puis au service au sol, elle n'a rien perdu de son sens de l'accueil et de l'écoute.

"J'ai eu l'habitude de travailler pour une compagnie où l'accueil est très important, c'est pour cette raison que travailler en clinique, au service des patient·e·s, me correspond très bien. De plus, être à la réception me permet de continuer à pratiquer les 5 langues que je parle, ce qui me plaît beaucoup !".

Toujours souriante et de bonne humeur, Phantip a aussi à cœur de travailler main dans la main avec les autres équipes des cliniques, notamment celle des Urgences orthopédiques, situées à proximité de la réception.

"Quand on travaille le soir ou les weekends, les liens avec les autres services sont encore plus forts car nous sommes moins sur place et partageons ensemble les responsabilités. Il y a beaucoup d'entraide et nous pouvons compter les un·e·s sur les autres pour trouver des solutions".

Lorsqu'on lui demande les qualités à avoir pour travailler aux admissions, Phantip nous décrit : "Polyvalence, multitasking et gestion d'imprévus. Nous sommes un peu la carte de visite des cliniques. La plupart des demandes sont d'abord adressées à nous, puis nous transmettons aux services concernés. Ça nous permet de connaître un peu tout le monde !".

Mais ce qui rend Phantip la plus fière dans son travail, c'est le fait de participer au bien-être et au rétablissement des patient·e·s. "J'ai eu des personnes qui m'ont envoyé des lettres de remerciement parce que je leur ai rendu un service ou qu'ils m'ont simplement trouvée aimable. Ce sont ces gestes qui m'apportent de la motivation !".

Coordinatrice patients privés

Aurélie Roth 2

Aurélie Roth

Arrivée en pleine pandémie, Aurélie a d'abord connu la Clinique lors d’une période particulière.

"A ce moment, j'ai voulu apporter de l'aide à celles et ceux qui en avaient besoin avec ce que je savais faire, je me suis donc naturellement dirigée vers l'hôtellerie dans la santé. Mes parents travaillent dans ce secteur. Petite, j'étais souvent à l'hôpital donc c'est un milieu qui ne m'effrayait pas".

Membre à part entière de l'équipe de l'hôtellerie, son poste est un relais entre la Clinique et les patient·e·s. "Je m'occupe de tous les patient·e·s privé·e·s, de leur admission à leur départ. Je suis garante de leur satisfaction pendant leur séjour, en complément des soins. C'est une position qui me fait travailler avec tous les services, soit pour trouver les meilleures solutions, soit pour créer un effet waouh !".

Son but ? Que les patient·e·s partent serein·e·s en opération et gardent un souvenir positif de leur hospitalisation. "Les patient·e·s. créent un autre rapport avec nous car notre métier leur est plus connu, c'est donc facile d'échanger sur des choses en commun.".

Ces rencontres, c’est ce qui donne tout son sens au travail d'Aurélie. "On ne se rend pas toujours compte de l'impact que peuvent avoir nos mots sur une personne. Parfois juste un sourire et ça égaie la journée de quelqu'un. On ne peut pas influencer sur la pathologie ou les douleurs mais nous pouvons avoir un impact sur leur mental !".

"Ce qui me plaît le plus en travaillant ici est que j'en apprends tous les jours sur tous les domaines, de par mes échanges avec les soignant·e·s, les patient·e·s et les autres services. C'est vrai que je suis plus confrontée au milieu des soins et je remercie la patience de mes collègues infirmiers qui prennent toujours le temps de m’expliquer ce domaine qui n’est pas le mien et qui est passionnant !

Infirmière en chirurgie ambulatoire

59FE09A8-6E98-4896-8A1C-9E719B85EE69

Coralie Mothes

Coralie Mothes est infirmière en chirurgie ambulatoire chez Hirslanden Clinique Bois-Cerf depuis 7 ans.

Avant d'arriver à l'hôpital de jour, elle avait déjà rejoint Hirslanden, ayant effectué son stage de fin d'études à la Clinique Cecil. Ce qui l'a fait rester, c'est notamment la diversité des spécialités qu'elle voit dans son service : de l'orthopédie à l'ophtalmologie en passant par la chirurgie reconstructive.

"Ce qui est aussi très important pour moi, c'est l'ambiance de travail. Nous avons la chance d'avoir une super équipe et j'aime l'atmosphère familiale qu'il y a dans la Clinique!". Cette ambiance, pour elle, est autant bénéfique aux collaborateur·rice·s qu'aux patient·e·s. "Quand on se fait opérer, c'est normal de ressentir du stress. Notre rôle, en plus des soins, est d'apporter un peu de joie dans la journée des patient·e·s. Je suis sûre que cette bonne atmosphère les aide à faire face à cette étape plus confiant·e·s !".

En plus d'être d'infirmière, Coralie est aussi coach en développement personnel et donne des ateliers à d'autres collègues. Cette activité lui permet d'aborder son métier avec plus de sérénité, entre entreprenariat et métier de passion au service des patient·e·s. "On n'imagine pas toujours toute la responsabilité qui se cache derrière le métier d'infirmière, à quel point les compétences organisationnelles et de confiance en soi sont essentielles pour mener à bien nos tâches, d'où l'importance du développement personnel.".

Un équilibre a été trouvé entre ces deux activités pour Coralie, qui ne compte pas quitter le monde des soins de sitôt. "Je ne suis pas prête d'abandonner cette profession. Il y a quelque chose qui m'anime dans la relation avec les patient·e·s, le fait de se sentir utile et d'être présente dans ces moments particuliers.".

L'année prochaine, elle ajoutera encore une corde à son arc, en débutant une formation en santé en travail, un CAS soutenu par l'entreprise qui encourage à se former en continu. Nous lui souhaitons autant de succès et d'épanouissement que dans ses autres activités !