Le Centre des maladies digestives offre les technologies diagnostiques et thérapeutiques les plus avancées pour chaque spécialité

Radiologie diagnostic

Clinique des Grangettes | Centre des maladies digestives - radiologie diagnostic

IRM, CT-Scan, Echographie

L'imagerie médicale est certainement l'un des domaines de la médecine qui a le plus progressé ces vingt dernières années. Ces récentes découvertes permettent non seulement un meilleur diagnostic mais offrent aussi la possibilité de détecter précocement et de suivre une grande partie des maladies d’origine digestive. Hirslanden Clinique des Grangettes offre un plateau technique à la pointe de la technologie en ce qui concerne l’imagerie digestive dédiée (IRM, scanner, échographie etc...) et travaille avec une équipe de radiologues experts dans ce domaine.

Radiologie interventionnelle

Clinique des Grangettes | Centre des maladies digestives - radiologie interventionnelle

Biopsie, drainage, chimio-embolisation

La radiologie interventionnelle est une méthode diagnostique et thérapeutique dite "minimalement invasive". Elle permet d'accéder à une cible tumorale en profondeur en utilisant le réseau vasculaire (artères ou veines) ou en choisissant un chemin court et sans risque au travers d'un organe (foie par exemple). Ces techniques sont toujours guidées par l'imagerie (scanner, échographie) qui permet de voir en profondeur sans avoir à "ouvrir" les tissus par la chirurgie classique. La radiologie interventionnelle permet par exemple d'administrer directement dans une tumeur des doses élevées de chimiothérapie, de détruire des tissus tumoraux par augmentation de température locale et de mettre en place des prothèses dans des conduits rétrécis ou occlus. Dotée d’un plateau technique inauguré cette année, la clinique des Grangettes vous offre aujourd’hui la possibilité de réaliser ces interventions sur site.

Gastro-entérologie

Gastro-entérologie

La gastro-entérologie s’intéresse au diagnostic et au traitement des maladies du tractus digestif, en particulier de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin grêle, du côlon, du foie, de la vésicule biliaire, des voies biliaires et du pancréas. Les maladies digestives représentent une part importante des maladies internes. Elles touchent 12-20% de la population, selon les pays.

L’endoscopie digestive – outil diagnostic et thérapeutique principal du gastroentérologue – s’est fortement développée ces dernières années. Elle permet actuellement de diagnostiquer et de traiter des lésions à l’intérieur et à l’extérieur du tube digestif, d’extraire des calculs de la voie biliaire et de poser des prothèses dans les tumeurs digestives notamment œsophagiennes, gastriques, coliques et pancréatiques.

Le Centre des maladies digestives travaille en étroite collaboration avec deux centres partenaires en gastro-entérologie :

● Le Centre de gastro-entérologie et endoscopie digestive situé à Hirslanden Clinique La Colline

● Le GGHA Geneva Gastro-enterology & Hepatology Associates SA

Spécialisés dans les techniques exploratoires en gastro-entérologie, les médecins des centres mettent leurs compétences à votre service pour vous proposer les examens suivants :

● Manométrie anorectale
● Gastroscopie
● Coloscopie
● Manométrie oesophagienne
● Impédance pH-métrie de 24 heures
● Recto-sigmoïdoscopie
● Vidéocapsule
● Echoendoscopie
● CPRE (Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique)
● Echographie abdominale
● Biopsie du foie
● Fibroscan
● Test au lactose

Chirurgie

Chirurgie

Il y a deux manières principales d’opérer nos patients, l’une se faisant par voie classique ouverte, par laparotomie et l’autre étant minimalement invasive, par laparoscopie ou robotique (Da Vinci).

Clinique des Grangettes | Centre des maladies digestives - Da Vinci

Laparoscopie

Cette technique minimalement invasive est apparue dans les années 90 et consiste à mettre en place dans la paroi abdominale des trocarts de 5 à 10 mm qui laissent passer les instruments chirurgicaux et une caméra vidéo. Le chirurgien, qui n'a donc plus de contact direct avec la cavité abdominale, visualise l'abdomen sur un écran et agit sur les organes avec les instruments au travers des trocarts. Cette technique s'est grandement dévelopée et la majorité des interventions abdominales sont devenues possibles avec ces incisions réduites de 5 à 10 mm. En post-opératoire, les douleurs de la paroi sont diminuées et la reprise de la fonction intestinale est plus rapide en comparaison avec la chirurgie ouverte classique.

Laparotomie

La technique classique en chirurgie abdominale consiste à inciser la paroi abdominale et ouvrir la cavité abdominale. Les chirurgiens peuvent ainsi opérer à l'intérieur de la cavité abdominale en maniant les instruments avec leurs mains. Une telle approche nécessite de réaliser une incision de la peau et de la paroi pouvant aller de 5 à 10 cm. En post-opératoire, la douleur de la paroi est contrôlée par des médicaments et l'intestin reprend sa fonction en quelques jours.

Radiothérapie

Clinique des Grangettes |  Centre des maladies digestives - radiothérapie

Curative ou palliative

La radiothérapie occupe une place importante dans la prise en charge des cancers digestifs.

À visée curative, selon l’emplacement de la tumeur et son volume, cette technique (souvent associée à la chimiothérapie) est proposée avant la chirurgie, afin de réduire le volume tumoral et faciliter ainsi l’acte chirurgical (cancers du rectum et de l’œsophage par exemple).

Elle est parfois le traitement principal curatif exclusif dans le cas de la radiochimiothérapie des cancers du canal anal, voire dans le cas des cancers du pancréas.

La radiothérapie reste une modalité thérapeutique utilisée pour de nombreux cancers digestifs et permet de proposer au patient le meilleur résultat oncologique.

Oncologie

Chimiothérapie, immunothérapie

Au cours des dernières années, des progrès importants ont été réalisés dans le cadre du traitement des cancers, y compris pour les tumeurs des organes digestifs (œsophage, estomac, intestins, côlon, pancréas, foie, vésicule biliaire, ainsi que les voies biliaires).

Il existe différentes sortes de traitements pour les tumeurs digestives malignes : premièrement les traitements dits "néo-adjuvants" et "adjuvants" qui sont destinés aux patients qui vont subir ou ont subi une chirurgie de résection de la tumeur. Le but de ce type de traitement est de faciliter l'ablation de la tumeur (s'il est réalisé avant la chirurgie) ou de diminuer le risque de récidive (s'il est réalisé après la chirurgie).

Il existe ensuite des traitements dits "palliatifs" qui sont destinés aux patients atteints d'une maladie métastatique de l'organe digestif. Le but de ce type de traitement est d'arrêter l'évolution de la tumeur et par conséquent prolonger la survie du patient, tout en veillant à améliorer sa qualité de vie.

Ces traitements sont administrés sous forme de chimiothérapies, d'immunothérapies, ainsi que de thérapies ciblées. Les chimiothérapies sont actives contre les cellules cancéreuses et agissent en les détruisant ou en arrêtant leur multiplication. L'association de ces traitements aux chimiothérapies renforce les effets de ces dernières. Aujourd'hui, il existe la possibilité d'effectuer de la biologie moléculaire sur les cellules cancéreuses, ce qui permet d’obtenir des informations complémentaires, dans le but de mieux cibler ces cellules malignes.

Le Centre des Maladies Digestives a mis en place des réunions multidisciplinaires, auxquelles participent différents spécialistes expérimentés dans la prise en charge des patients présentant des tumeurs digestives : des oncologues, chirurgiens, radiologues, radiothérapeutes, pathologistes, généticiens et des spécialistes de la médecine nucléaire. Ces réunions multidisciplinaires sont régulièrement programmées, dans le but de passer en revue tous les examens réalisés et de définir la prise en charge la mieux adaptée à chaque patient.

Pathologie

Pathologie

À partir de quelques cellules ou de biopsies tissulaires, prélevées par le gastro-entérologue ou le radiologue par exemple, le pathologiste a pour rôle d’établir le diagnostic précis d’une lésion.

L’intégration au quotidien des techniques de biologie moléculaire permet d’apporter des critères pronostiques objectifs ou de détecter d’éventuelles cibles thérapeutiques. Ainsi, en collaboration constante avec les différents médecins traitants (oncologues, radiothérapeutes, chirurgiens, gastroentérologues), le pathologue participe à l’élaboration du traitement afin qu’il soit le plus adapté possible.

La Clinique des Grangettes propose également des services de soins continus et de soins intensifs, dans lesquels agissent notamment des spécialistes en anesthésie.