La formation et l’accompagnement des patients à l’auto-gestion de leur état de santé font partie des fondements de la prise en charge du diabète sucré.

En effet, les personnes vivant avec un diabète sont supposées parvenir à adapter leur traitement, quelques soit les imprévus du quotidien, afin de préserver l’équilibre glycémique et métabolique et éviter la survenue des complications du diabète.

Au quotidien, ces efforts demandent 60 à 120’ de temps effectifs (exemples de tâches à réaliser : mesurer glycémie, adapter dosage de l’insuline, injection insuline, compter glucides des repas, se rendre aux visites médicales, aller à la pharmacie, commander matériel, préparer les repas, etc.).

La charge mentale inhérente l'auto-gestion du diabète n’est pas comptabilisée dans les tâches à réaliser et entraine chez 30 à 40% des patients une réelle souffrance.

Ce mal être du diabète (diabetes distress) nécessite une prise en charge qui passe par plus de formation à l’auto-gestion du diabète et un soutien psychologique adapté, sans quoi il est très fréquent d’observer une dégradation de l’état de santé et de la qualité de vie.

Formation et accompagnement

Cours organisés

Des cours aux patients seront régulièrement organisés par le Centre. Ces cours sont pris en charge par l’assurance de base LAMal sous déduction de la franchise et de la participation de 10% à la charge du patient.

Entrainement sportif

Enfin, un coach sportif sera également proposé par le Centre pour les patients qui souhaitent poursuivre un entrainement physique individuel. Cette prestation sera toutefois à la charge du patient.

Qu'est-ce que le diabète ? 

Le diabète sucré est une maladie chronique complexe qui requiert une prise en charge spécifique et individualisée tout au long des phases de vie. 

L’approche centrée sur le patient ou «patient-centered care» en anglais est mise en avant par de nombreuses recommandations internationales. Elle préconise la prise en compte des comorbidités et du pronostic de chaque patient, tout en respectant les préférences, les besoins et les valeurs de l’individu pour guider les décisions cliniques.

Actuellement, les patients vivant avec un diabète sont souvent confrontés à une fragmentation des soins et un manque de coordination entre les divers acteurs de la santé. Il est pourtant démontré que les personnes souffrant d’une ou plusieurs affections chroniques restent en meilleure santé lorsque leur prise en charge est pensée sur la continuité et dans sa globalité.

Quels sont les deux types de diabète ?

Définition du diabète type 1 (DT1)

 

  • Définition du diabète type 1 (DT1) :

Le diabète sucré de type 1 était autrefois appelé diabète insulino-dépendant ou diabète juvénile. Il s'agit d'une maladie auto-immune qui apparaît lorsque les cellules bêta du pancréas, qui produisent l'insuline nécessaire pour réguler la glycémie, sont détruites par le système immunitaire. Le diabète de type 1 est plus fréquent chez les enfants et les jeunes adultes mais il peut aussi toucher des personnes de tous âges. Les personnes atteintes de diabète sucré de type 1 doivent prendre de l'insuline tout au long de leur vie. A ce jour, il n'existe pas de moyen de guérir cette maladie.

(Définition de l'Association Suisse du Diabète)

Définition du diabète type 2 (DT2)

 
  • Définition du diabète type 2 (DT2) :

Le diabète sucré de type 2 était autrefois appelé, lui aussi, diabète non insulino-dépendant ou diabète tardif. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, le pancréas continue de produire de l'insuline mais en quantité insuffisante, ou bien le corps ne parvient plus à l'utiliser efficacement pour transformer le sucre présent dans le sang en énergie (résistance à l'insuline). Le développement du diabète de type 2 est favorisé par certains facteurs héréditaires, le surpoids et le manque d'exercice.

Dans la plupart des cas, il apparaît seulement dans la deuxième moitié de la vie. Cependant, il est de plus en plus fréquent chez des personnes jeunes en fort surpoids.

(Définition de l'Association Suisse du Diabète)