Afin de donner l'opportunité à nos lecteurs d'en connaître plus sur les personnes qui participent à la vie de la clinique, voici une interview de la série "3 questions à".

1. Quelle est la première chose que vous faites en arrivant au travail ?

Puisque j’habite sur les hauts de Nyon, j’arrive tôt au cabinet pour éviter le trafic. J’ai alors une heure de temps libre devant moi où je peux faire du sport, lire les journaux, boire un thé … Cela me permet de me relaxer pour ensuite enfiler ma blouse et attaquer ma journée de chirurgien en pleine forme ! En général, je termine les planifications pour le bloc opératoire, mes consultations et je consulte mes e-mails.

2. Que diriez-vous à un étudiant qui souhaiterait suivre la même carrière que vous ?

Quel extraordinaire choix de métier et de vie ! La chirurgie de la main, qui est une spécialité à part entière en Suisse, est très complète. La formation et les gestes opératoires font partie de l’orthopédie et de la chirurgie plastique et reconstructive. Il faut donc savoir stabiliser de façon rigide l’os puis, parfois dans la même opération mais souvent dans la même journée opératoire, faire un geste de microchirurgie. A la rigueur chirurgicale et orthopédique s'ajoute parfois un peu de souplesse... C'est une excellente leçon en médecine mais aussi dans la vie ! Dans cette spécialité, on ne cesse d’apprendre. Il faut par ailleurs, comme pour toutes les branches médicales et chirurgicales, énormément de rigueur et d’investissement. Lorsque l’on entreprend une carrière de chirurgien, on ne termine pas forcement dans la spécialité initialement choisie. Au détour d’un stage ou sous l’aile d’un « mentor bienveillant » (espèce en voie de disparition ;-) notre carrière peut basculer ! Les déceptions de la vie sont parfois des cadeaux déguisés …

3. Concrètement, comment concrètement votre travail influence-t-il votre vie de tous les jours ?

Pour le bloc opératoire en particulier, il faut être très organisé. Aussi, comme avant un match ou un concerto de piano, j’aime visualiser l’opération dans ma tête. Ces deux actions ? Cette habitude me permet me permettent d’assurer la qualité de mes gestes mais aussi de me simplifier les choses. Dans la vie, un minimum d’organisation me permet d’alléger mes journées et de combiner au mieux la vie de famille et le travail. Mais lLes journées restent tout de même longues ;-) Cependant Mais, quand je ne suis pas au travail, ma femme et nos enfants savent que je suis là pour eux !

Dr Alexander De Smet
Médecin spécialiste en chirurgie de la main, chirurgie orthopédique et traumatologie
Dr Alexander De Smet